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Chavirage de l’Ocean Fifty Koesio

(Mis à jour le 26/10/2025 19h)

Koesio tiré sur la plage : une opération de sécurisation en cours

Après son chavirage dans la nuit de samedi à dimanche au nord de Guernesey, l’Ocean Fifty Koesio d’Erwan Le Roux et Audrey Ogereau avait dérivé jusque dans la baie de Lihou. Les images satellites laissaient craindre un naufrage sur les rochers, tant la zone est hérissée d’écueils. Mais le trimaran a échappé au pire en s’échouant sur un banc de sable, miraculeusement préservé des récifs alentour. Dès lors, une véritable opération de sauvetage s’est mise en place. En milieu d’après-midi, grâce à une manœuvre collective et sous le regard des autorités locales, le bateau a été tracté jusqu’à la plage la petite île anglo-normande. Stabilisé pour l’instant, il reste en un seul morceau, avec ses appendices encore en place. L’opération de sécurisation se poursuit, et l’équipe travaille désormais à préserver son intégrité dans l’attente des prochaines étapes.

Bateau Koesio chavirage Transat café l'or

De l’angoisse au soulagement

La matinée avait pourtant commencé dans la crainte. À marée basse, Vincent Domand et Mathilde Dechezleprêtre, membres de l’équipe technique, avaient rejoint le bateau et constaté de visu son échouage. Leur première mission a été d’alléger le trimaran en retirant voiles et bidons d’eau, afin de limiter les contraintes sur la structure lorsque la mer remonterait. Les douanes britanniques ont encadré ces premières opérations, récupérant le matériel débarqué. Pendant ce temps, Erwan Le Roux, Audrey Ogereau et Grégoire Aubert rejoignaient Guernesey à leur tour.

Une décision cruciale

Face à l’urgence imposée par la marée montante, plusieurs options ont été envisagées : tenter un remorquage vers le large, soutenir le bateau avec des bouées, ou le tirer à terre. La troisième solution a été retenue, jugée la plus sûre pour éviter que le trimaran ne soit broyé sur les récifs voisins. Quelques heures plus tard, la manœuvre a été menée à bien : Koesio a été ramené sur la plage, échappant à la menace immédiate des roches.

Bateau Koesio chavirage Transat café l'or

Vers un rebond du projet

Si le multicoque reste marqué par son chavirage, il est encore debout. Ce premier succès, obtenu grâce à la mobilisation conjointe du duo, de l’équipe technique et des partenaires, offre un répit bienvenu. La déception sportive est immense, mais l’essentiel est préservé : un bateau en un seul morceau, une équipe soudée et un projet qui peut envisager de rebondir. Pour Erwan, Audrey et tout le team, l’heure est désormais à la vigilance et à la détermination, avec la conviction que cette épreuve brutale ne signe pas la fin de l’aventure, mais une étape de plus dans leur histoire commune.

Erwan Le Roux et Audrey Ogereau en sécurité, mais l’esprit tourné vers leur trimaran

Erwan Le Roux et Audrey Ogereau en sécurité,  mais l’esprit tourné vers leur trimaran.

 

Partis le samedi 25 octobre après-midi de la baie de Seine pour la Transat Café L’Or, Erwan Le Roux et Audrey Ogereau ont vu leur aventure basculer quelques heures plus tard. À 2h25 cette nuit, l’Ocean Fifty Koesio a chaviré alors qu’il évoluait à environ quatre milles au nord de Guernesey, dans des conditions instables, avec un vent oscillant entre 18 et 35 nœuds et des rafales supérieures à 40. Légèrement contusionnés mais sains et saufs, les deux coskippers ont finalement été hélitreuillés vers le Cross Jobourg. Face à la dérive rapide du trimaran vers la côte, ils ont en effet dû prendre la décision d’évacuer, par sécurité. Favoris de l’épreuve, ils voient leur course s’interrompre brutalement, tandis que leur bateau poursuit une route erratique vers l’île anglo-normande. 

Transat Café l'Or - Koesio

Une prudence mise en défaut par la brutalité des rafales

Au moment de l’accident, Koesio naviguait en 8e position. Comme beaucoup d’équipages, le duo avait choisi de ne prendre aucun risque excessif dans une Manche pour le moins rude. « On était en mode hyper safe, chacun une main sur une écoute, quand le bateau est parti à la gîte et a chaviré. On n’a rien pu faire », raconte Audrey Ogereau, encore marquée par la soudaineté de l’événement. Peu avant, un autre Ocean Fifty s’était déjà retourné dans la même zone. « Tanguy Le Turquais et Erwan Le Draoulec venaient de dessaler, ça nous avait refroidis. On venait de se dire qu’on faisait le dos rond et qu’on rattraperait les autres plus tard », poursuit-elle. Mais la météo, piégeuse, n’a laissé aucune marge. « On avait des variations d’angle de vent de 20 à 30 degrés, avec des passages de 18 à 35 nœuds. On pense qu’on a pris une claque à 40 nœuds. On avait tout choqué, la grand-voile n’était plus portée par le vent, et pourtant le bateau est quand même parti », détaille la navigatrice.

Le choix difficile mais nécessaire de l’évacuation

Après le chavirage, les deux marins sont restés à bord, conscients du danger mais encore dans l’espoir de trouver une solution. « Au départ, on n’a pas demandé d’assistance », reconnaît Erwan. Mais très vite, la dérive du trimaran a rendu la situation critique. « Le bateau glissait à près de 3 nœuds vers Guernesey. Le Cross nous a rappelés en nous disant qu’il fallait partir. C’était difficile, mais c’était la bonne décision », confie le Rochelais. L’hélitreuillage s’est déroulé dans la nuit, sans incident. « Erwan a mal au bras, moi à la jambe, mais ce n’est rien de grave. Le plus important, c’est que nous soyons en sécurité », dit-elle encore, consciente du traumatisme que représente une telle mésaventure.

L’angoisse de l’avenir du bateau

À terre, au Cross Jobourg, les deux skippers gardent désormais les yeux rivés sur les écrans, suivant à distance la dérive de Koesio. « On voit qu’il file vite vers Guernesey. L’urgence, c’est d’éviter un échouement sur les cailloux », explique Erwan. Le MRCC, la direction de course et l’équipe technique travaillent ensemble pour envisager un remorquage, une opération toujours délicate dans ces conditions. « On espère qu’il sera possible de le récupérer et de limiter les dégâts », souffle Audrey. Pour Pieric Brenier, président fondateur de Koesio, l’essentiel reste la sécurité de l’équipage, malgré l’immense déception sportive.

Audrey Ogereau - à la manœuvre

Pour Pieric Brenier, président fondateur de Koesio, l’essentiel reste la sécurité de l’équipage, malgré l’immense déception sportive.

« Ce matin, l’essentiel est là : Erwan et Audrey sont en sécurité. Ils sont évidemment secoués par ce qu’il s’est passé, mais ils ont fait preuve de prudence et n’ont rien à se reprocher. Nous savons tous que la course au large comporte sa part de risque et que, parfois, les éléments s’imposent, même aux marins les plus expérimentés. Ce sont des choses qui arrivent dans notre sport. Je leur ai dit que nous étions derrière eux, pleinement. Ce projet est bâti sur la confiance, et elle reste intacte. Bien sûr, il y a de la déception, mais aussi la certitude qu’ils ont pris les bonnes décisions. Nous allons maintenant les entourer au mieux et regarder l’avenir avec eux. »

A retenir :

Erwan Le Roux et l’Ocean Fifty KOESIO

• Le skipper le plus titré de la catégorie Ocean Fifty : double vainqueur de la Route du Rhum, triple vainqueur de la Transat Jacques Vabre (2009, 2013 et 2015), du Tour de France à la Voile et vainqueur du Pro Sailing Tour 2023.

• Détenteur du record de vitesse sur la Route du Rhum 2022 en Ocean Fifty : 10 jours, 21h, 35mn, 52s

• Des partenaires engagés : Koesio, Musto, Bollé, Soromap, AFS

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